Présentations des nommés et nommées pour les 2es Prix AFC

Présentation des directeurs et directrices de la photographie nommé·e·s dans l’une des cinq catégories des seconds Prix AFC. Rappelons que les lauréats seront annoncés lors de la cérémonie de remise des prix qui aura lieu le 4 février 2025 à 19h30 au Cabaret Sauvage.

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE POUR UN LONG MÉTRAGE DE FICTION :

De g. à d. et de h. en b. : Lucie Baudinaud, Yves Cape, Paul Guilhaume, Franz Lustig, Mihai Malaimare Jr., Aymerick Pilarski

 Lucie Baudinaud, AFC, pour Une affaire d’honneur, réalisé par Vincent Perez
Lucie Baudinaud, originaire de Bonifacio en Corse, commence ses études à Montpellier, puis à Lyon et à Paris à La Fémis, dans la 24e promotion Image. Son film de diplôme, It Will Come to Light, se déroule à Hofsos, en Islande. Elle photographie également Trucs de gosses, une comédie romantique primée à Clermont en 2014, qui lui permet de rencontrer Elie Grappe pour le film Olga, présenté à la Semaine de la Critique à Cannes en 2021.
Lucie établit une collaboration avec Emilie Noblet, travaillant sur des séries pour OCS, France TV et Netflix. Son premier long métrage, Bis Repetita, sort en mai 2024. Parmi ses autres projets, elle signe la photographie de Rêves de Jeunesse (Cannes Acid 2019), Les Enfants terribles (Camerimage 2021) et The Dust of Modern Life, tourné au Vietnam.
Ses voyages et échanges culturels influencent son style, transcrivant des émotions à travers divers langages cinématographiques. Elle collabore également avec Angela Ottobah sur Paula et Vincent Perez sur Une affaire d’honneur, ce dernier étant célébré à Camerimage avec deux nominations aux Prix AFC.
 Yves Cape, AFC, pour Memory, réalisé par Michel Franco
Né en 1960 en Belgique d’une mère germano-hongroise et d’un père belgo-américain. Scolarité normale jusqu’au bac. Voyage initiatique aux USA qui suscitera sa vocation. Études de photographie à Bruxelles aux “Ateliers du 75”. En 1982, Prix Dumeunier récompensant un jeune photographe portraitiste. Frappé de plein fouet par la vague punk, multi-instrumentiste (maracas, wood bloc, mélodicas) dans “Les Cherokees”, groupe culte de la scène bruxelloise. Ensuite étudie l’image à l’INSAS.
 Paul Guilhaume, AFC, pour Emilia Pérez, réalisé par Jacques Audiard
En fiction Paul Guilhaume a entre autres travaillé avec Jacques Audiard (Les Olympiades, Emilia Pérez) et Léa Mysius (Ava, prix de la photographie à Stockholm, Les Cinq diables). En documentaire, il a collaboré avec Sébastien Lifshitz (Petite fille, Adolescentes, Casa Susana...) et avec Alexander Abaturov (Paradis, Prix AFC documentaire 2024). En 2025, Emilia Pérez est nommé dans la catégorie meilleure image aux Bafta et aux Oscars.
 Franz Lustig, pour Perfect Days, réalisé par Wim Wenders
Né le 7 octobre 1967 à Fribourg, Franz Lustig développe une passion pour la cinématographie dès l’âge de 11 ans après avoir reçu sa première caméra Super 8. Après avoir travaillé comme assistant opérateur et monteur indépendant, il devient l’un des premiers étudiants de la Filmakademie Baden-Württemberg, dont il sort diplômé en 1995 avec un master en cinématographie.
Depuis 1994, il travaille comme directeur de la photographie pour des publicités et des clips musicaux aux côtés de réalisateurs à travers le monde. Il a également collaboré avec Wim Wenders sur trois longs métrages, Land of Plenty, Don’t Come Knocking et Palermo Shooting, recevant notamment le prix du "Meilleur Directeur de la Photographie Européen" en 2005.
Il a également contribué à des documentaires marquants, tels que Deux ou trois choses que je sais de lui et Dance for All. En 2012, il a remporté le Mobius Award du "Meilleur Directeur de la Photographie".
 Mihai Malaimare Jr., ASC, pour Megalopolis, réalisé par Francis Ford Coppola
Mihai Malaimare Jr. est un directeur de la photographie dont le travail est apprécié pour Megalopolis (2024) de Francis Ford Coppola, présenté à Cannes. Il a également travaillé sur Winning Time (2022) et The Harder They Fall( 2021).
Il s’est illustré avec JoJo Rabbit (2019), qui lui a valu le Hollywood Film Award du meilleur directeur de la photographie, et The Hate U Give (2018), largement récompensé. Sa collaboration avec F. F. Coppola comprend Youth Without Youth (2007), Tetro (2009) et Twixt (2011).
Son travail sur The Master, de Paul Thomas Anderson, lui a valu plusieurs prix et une nomination pour la Grenouille d’or à Camerimage. Il a également tourné de nombreuses publicités pour Apple, Nike et Sony, mettant en scène des stars comme LeBron James et Taylor Swift.
Originaire de Roumanie, Mihai Malaimare Jr. vit à Los Angeles et poursuit sa passion pour la photographie.
 Aymerick Pilarski, AFC, pour Rendez-vous avec Pol Pot, réalisé par Rithy Panh
Aymerick Pilarski est directeur de la photographie, membre de l’AFC. Après avoir fait des études d’arts visuels en Australie, il sort diplômé de la prestigieuse Beijing Film Academy. Sa maîtrise des langues étrangères, et particulièrement du mandarin, lui permettent de travailler très tôt sur des co-productions internationales en Chine (Outcast, réalisé par Nick Powell avec Nicolas Cage et Hayden Christensen, The Great Wall, réalisé par Zhang Yimou avec Matt Damon et Willem Dafoe). Après avoir reçu le prix de la meilleure photographie pour son travail avec la légende des arts martiaux Vincent Zhao sur le film Invisible Tattoo, Aymerick Pilarski commence à collaborer avec des cinéastes asiatiques tel Wang Quan’an avec qui il tourne La Femme des steppes, le flic et l’œuf (Berlinale 2019, Camerimage 2020). De retour en France, il tourne avec d’autres cinéastes tels que Abderrahmane Sissako (Black Tea, Berlinale 2024). Rendez-vous avec Pol Pot signe sa première collaboration avec le réalisateur franco-cambodgien Rithy Panh. Sélectionné au Festival de Cannes et à Camerimage, le film représentait également le Cambodge pour les Oscars. Aymerick Pilarski était également membre du jury international du Festival des 3 continents cette année.

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE POUR UNE SÉRIE (épisode, pilote ou mini-série)

De g. à d. : Christophe Beaucarne, Jean-François Hensgens, Brice Pancot, Christopher Ross

 Christophe Beaucarne, AFC, SBC, pour "D’argent et de sang" – S.1 E.1, réalisé par Xavier Giannoli et Frédéric Planchon
Christophe Beaucarne (1964) est un directeur de la photographie belge, membre de l’AFC et de la SBC. Il grandit près de Wavre en Wallonie et fait ses études à l’INSAS, dont il sort diplômé en 1990. Il débute sa carrière de chef opérateur au milieu des années 1990 sur Les Anges gardiens (Jean-Marie Poiré, 1995).
Apprécié tant pour son talent que pour sa sensibilité artistique, Christophe a éclairé plus de 50 films en 30 ans et collaboré avec de nombreux réalisateurs et réalisatrices comme Mathieu Amalric (Tournée, 2010 ; La Chambre bleue, 2014 ; Barbara, 2018, tous trois présentés au Festival de Cannes en Compétition officielle à Un Certain Regard), Anne Fontaine (Coco avant Chanel, 2009 ; Perfect Mothers, présenté à Sundance en 2013), Nicole Garcia (Mal de pierres, 2016 ; Amants, sélectionné à la Mostra de Venise en 2020), Bruno Podalydès, Michel Gondry ou encore Jaco Van Dormael (Le Tout Nouveau Testament, sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2015 et nommé dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère aux Golden Globes en 2016).
Entre 2010 et 2022, il est nommé trois fois au Magritte de la Meilleure Image, quatre fois au Prix Lumière et six fois au César de la Meilleure Photographie. Trois récompenses qu’il obtiendra respectivement pour son travail sur les films Mr. Nobody (Jaco Van Dormael, 2011), Barbara (Mathieu Almaric, 2018) et Les Illusions perdues (Xavier Giannoli, 2022).
 Jean-François Hensgens, AFC, SBC, pour "Tout pour Agnès" - S.1 Ep.2, réalisé par Vincent Garenq
Après des études de photographies à l’Ecole supérieure des arts Saint-Luc à Liège, Jean-François Hensgens a intégré l’IAD, école de cinéma à l’université de Louvain-la-Neuve en section Image.
Il a ensuite eu un parcours de 1er sssistant caméra durant 12 ans accompagnant des directrices et directeurs de la photo tels que Alain Marcoen, SBC, Benoît Debie, Hélène Louvart, AFC, Denis Lenoir, AFC, ASC, ASK, ou Glynn Speeckaert, AFC, ASC, SBC.
S’en est suivi un trajet de directeur de la photo à son tour sur des films tels que, entre autres, Dikkenek d’Olivier Van Hoofstad, A perdre la raison, de Joacquim Lafosse, Antigang, de Benjamin Rocher, Tête de turc, de Pascal Elbé, Les Intranquilles, de Joacquim Lafosse, Le Fil, de Daniel Auteuil, ou Ma frère, de Lisse Akoka et Romane Gueret (sortie prévue en 2025) mais aussi des séries comme "Tunnel", de Dominik Mol, ou "Tout pour Agnès", de Vincent Garenq. Son travail est une grande source de plaisir car il lui permet de raconter une histoire à l’aide d’un mouvement de caméra, d’une couleur, d’un contraste qui emmènera le spectateur dans l’imaginaire d’une réalisatrice ou d’un réalisateur.
 Brice Pancot, AFC, pour "De grâce" - S.1 Ep.1, réalisé par Vincent Maël Cardona
Né en 1986, Brice Pancot est un directeur de la photographie français. Après deux années de BTS en Image au Lycée Jacques Prévert de Boulogne-Billancourt, il intègre le département Image de La Fémis, sous la direction de Pierre-William Glenn, AFC, et Jean Jacques Bouhon, AFC, dont il sort diplômé en 2010.
Co-fondateur du laboratoire de postproduction La Ruche Studio, il s’intéresse vite aux outils numériques et commence à travailler comme directeur de la photo et étalonneur. Il retrouve notamment le réalisateur Vincent Maël Cardona, camarade de promotion à La Fémis, pour son premier longmétrage, Les Magnétiques, sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes en 2021, puis césarisé Meilleur Premier Film en 2022.
Il poursuivent leur collaboration en 2021 avec la série "De Grâce", 6 x 52 min. diffusée sur Arte, et actuellement avec Le Roi soleil, en postproduction, son deuxième long métrage pour le cinéma.
 Christopher Ross, BSC, pour "Shōgun" - S.1 Ep.1, réalisé par Jonathan van Tulleken,
Christopher Ross est un directeur de la photographie britannique primé et actuellement président de la BSC (British Society of Cinematographers). Il a récemment travaillé sur les séries "Day of the Jackal" (2024) et "Shōgun" (2024).
Collaborateur fréquent de Danny Boyle (Yesterday, Trust), il a aussi signé l’image de The Great Escaper (2023), The Swimmers (2022) et London to Brighton (2006). Il a reçu plusieurs distinctions, dont une nomination aux BAFTA Craft Awards.
Il a également travaillé en publicité et clips musicaux pour Coldplay et Take That.

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE POUR UN DOCUMENTAIRE

De g. à d. et de h. en b. : Noé Bach, Fabien Faure, Alexis Pazoumian, Jean-Gabriel Leynaud, Franz Lustig

 Noé Bach, AFC, pour Little Girl Blue, réalisé par Mona Achache
Noé Bach est un directeur de la photographie français, issu du département image de La Fémis, promo 2014.
Noé a d’abord travaillé sur de nombreux courts métrages tels que Pauline asservie, Mardi de 8 à 18, La Persistente, Qu’importe si les bêtes meurent, Lions.
Depuis 2018, il travaille sur des longs métrages et des séries. Après son premier long métrage, Just Kids, il a participé à la fabrication des films suivants : Les Enfants d’Isadora, La Terre des hommes, Les Amours d’Anaïs, et plus récemment Diamant brut et Spectateurs !
Little Girl Blue est sa première collaboration sur un format documentaire.
 Fabien Faure et Alexis Pazoumian, pour Black Garden, réalisé par Alexis Pazoumian
Fabien Faure, né à Paris en 1984, découvre le cinéma dès son enfance dans une famille artistique. Après un BTS Image, il commence sa carrière comme assistant opérateur, collaborant régulièrement avec Laurent Tangy, AFC, sur des films tels que La French et Le Grand bain. Il travaille sur divers formats, notamment des fictions, des documentaires, des clips et des publicités.
Après avoir réalisé une dizaine de courts métrages, il termine récemment le tournage du long métrage La Maison des femmes, de Mélisa Godet. En 2025, il préparera le premier long métrage d’Hanaël, Mazel Brouk. Il s’intéresse également au documentaire avec un projet à venir, Les Routiers de l’espoir, réalisé par Bamba Diop, prévu entre Marseille, le Maroc, le Sénégal et le Mali.
Alexis Pazoumian est photographe et réalisateur. Il pratique une photographie sociale et documentaire. Son approche se concentre autour de communautés vivant en marge de la société. D’Arménie aux États-Unis et plus récemment en Sibérie, les notions d’humanité, d’identité et de société sont centrales dans son travail.
Alexis Pazoumian est l’auteur de deux livres publiés aux éditions André Frère Faubourg Treme (2018) et Sacha (2020).
Soutenu par Arte, il réalise en 2020 un documentaire sur le Haut Karabagh. En 2022 il diffuse le court métrage Bellus avec le soutien de Canal+. Son premier long métrage documentaire, Jardin noir, sera diffusé sur France Télévisions à l’été 2024.
Il a participé à plusieurs expositions à l’international et collabore également avec des ONG (Action contre la faim, France Alzheimer...), des marques (Nike, Société Générale, Uber, Google...) et des médias (Vice, National Geographic, Libération, Télérama...).
 Jean-Gabriel Leynaud, pour Toxicily, réalisé par François-Xavier Destors
Jean-Gabriel Leynaud est un chef opérateur polyvalent spécialisé dans le documentaire, la fiction et la publicité. Il adapte ses méthodes de travail, allant d’équipes lourdes à des équipes minimales, selon les besoins des projets. Il a collaboré avec des réalisateurs sur plus de quinze longs métrages documentaires, notamment avec François-Xavier Destor et Emilio Maillé, et a réalisé plus de cinquante documentaires pour des plateformes comme Netflix, Arte, et National Geographic.
En publicité, il a travaillé avec des marques telles que Coca Cola et McDonald’s. Dans le domaine de la fiction, il a été chef opérateur et réalisateur de seconde équipe sur Snowboarder et a signé la photographie de plusieurs courts métrages, dont Sauvage, qui a remporté deux prix. Ses photos ont été publiées dans des magazines tels que National Geographic et Paris Match.
 Franz Lustig, pour Anselm, réalisé par Wim Wenders
Voir ci-dessus

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE POUR UN PREMIER OU DEUXIÈME LONG MÉTRAGE DE FICTION D’UNE DIRECTRICE OU D’UN DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE RÉSIDANT EN FRANCE

De g. à d. : Evgenia Alexandrova, Inès Tabarin

 Evgenia Alexandrova, AFC, pour Sans Cœur, réalisé par Nara Normande et Tião
Diplômée du département Image de l’école nationale de cinéma La Fémis, Evgenia Alexandrova travaille en tant que cheffe opératrice sur des fictions et des documentaires. Elle signe notamment l’image de Mi Iubita mon amour, de Noémie Merlant (Festival de Cannes en 2021), Machtat, de Sonia Benslama (ACID, Cannes 2023), Sans Cœur, de Nara Normande et Tião (Mostra de Venise 2023), pour lequel elle obtient le Prix de la meilleure photographie au Festival de Rio en 2023. Ensuite elle signe l’image des Femmes au balcon, présenté au Festival de Cannes en 2024 (actuellement au cinéma) et également le prochain film de Kleber Mendonça Filho (en postproduction).
 Inès Tabarin, AFC, pour Vivants, réalisé par Alix Delaporte
Après des études en architecture, un BTS audiovisuel et un master en Théorie et Esthétique du Cinéma à la Sorbonne, Inès Tabarin a travaillé en tant qu’assistante de directeurs de la photographie tels que Sean Price Williams sur Good Time et Caroline Champetier, AFC, sur Annette. Elle a débuté en tant que directrice de la photographie sur des courts métrages, clips et documentaires.
En 2021, elle a tourné son premier long métrage, Ama Gloria, réalisé par Marie Amachoukeli, au Cap-Vert, qui a ouvert la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2022. La même année, elle a été directrice de la photographie de la série "Split", d’Iris Brey, et a intégré l’AFC.
Elle a ensuite travaillé sur le troisième long métrage d’Alix Delaporte, Vivants, présenté à la Mostra de Venise 2023, et en 2023, elle a mis en images le long métrage Le Système Victoria, de Sylvain Desclous. Plus récemment, elle a dirigé la photographie du premier long métrage d’Aurélien Peyre et du deuxième long métrage de Laura Samani, Un anno di scuola.

PRIX MISE EN LUMIÈRE

De g. à d. : Lucie Baudinaud, Murielle Cravatte, Josée Deshaies

 Lucie Baudinaud, AFC, pour Une affaire d’honneur, réalisé par Vincent Perez
Voir ci-dessus
 Muriel Cravatte, pour Mothership, documentaire qu’elle a réalisé
Née en 1969, Muriel Cravatte a la double nationalité belge et française. Elle est diplômée de l’INSAS (Belgique) en section Image. Assistante opératrice, puis musicienne et vidéaste, elle travaille ensuite comme réalisatrice et directrice de la photographie, en fiction comme en documentaire. Après plusieurs courts métrages de fiction, elle réalise en 2020 son premier long métrage documentaire, Demain est si loin (Cinéma du Réel 2020), suivi de Mothership, en 2022-2023.
Elle développe actuellement un long métrage de fiction, Silences.
Elle collabore régulièrement avec le metteur en scène David Geselson (Compagnie Lieux Dits).
 Josée Deshaies, AFC, pour La Bête, réalisé par Bertrand Bonello
Josée Deshaies, d’origine québécoise, a étudié l’histoire de l’art en Italie avant de revenir au Québec, où elle a commencé comme assistante opératrice tout en réalisant des documentaires et des courts métrages. Sa collaboration avec Bertrand Bonello a marqué le début de sa carrière de directrice de la photographie sur des longs métrages, dont Le Pornographe, Tirésia, De la guerre, L’Apollonide et Saint Laurent, présentés au Festival de Cannes.
Installée en France, elle tourne également à l’étranger avec des réalisateurs tels que N. Suwa et Riad Sattouf, tout en continuant à travailler au Québec. Elle a été nommée aux César pour L’Apollonide et Saint Laurent, ainsi qu’aux Prix Lumières pour La Bête.
Josée Deshaies a été invitée à rejoindre l’Académie des Oscars en 2024 et travaille actuellement sur le prochain film de Bertrand Bonello à Rome.